Contexte du pays
From NHO Cameroon
Le Cameroun est un pays d’Afrique centrale dont le territoire couvre près de 475 650 km². Le pays possède près de 590 km de côtes le long de la façade de l’Océan Atlantique et 4 591 km de frontières terrestres avec le Nigeria à l’Ouest (1 690 km), le Tchad au Nord-Est (1 094 km), la République Centrafricaine à l’Est (797 km), et le Congo (523 km), le Gabon et la Guinée Equatoriale (189 km) au Sud.
Le pays a un relief contrasté fait de plateaux de hautes terres inégalement réparties et ceinturées de plaines étroites. Il a quatre bassins hydrographiques de part et d’autres du plateau de l’Adamaoua : les bassins du Niger et du Tchad au Nord et les bassins du Congo et de l’Atlantique au Sud. Il comporte trois zones climatiques (Equatoriale, Soudanaise et Soudano-Sahélienne).
Le Cameroun compte 10 régions, 360 arrondissements, 360 communes et 14 communautés urbaines et une population globale estimée à 22 179 707 habitants en 2015 (BUCREP, 2010).
Sur le plan économique, l’objectif qui fixait le taux de croissance moyen autour de 5.5% au cours des cinq premières années de la mise en oeuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) n’a pas été atteint. Le gouvernement a mis en place un plan d’urgence triennal 2015–2017 qui devrait contribuer à lever, dans un délai court, les goulots d’étranglement observés dans l’atteinte des objectifs du DSCE.
La situation macro-économique du Cameroun a connu de nombreuses fluctuations avec une balance commerciale déficitaire et une augmentation constante des prix des denrées alimentaires.
Malgré les méfaits de la crise financière qu’a connue le pays entre 2005 et 2009, l’économie a réussi à repartir timidement grâce aux mesures d’urgences initiées par le Gouvernement. Parmi ces mesures, on peut citer : la revalorisation des salaires des fonctionnaires et des agents publics, la maîtrise des prix des produits de première nécessité, l’exonération des taxes à l’importation de certains produits de grande consommation (riz, poisson congelé, sucre, etc.). Certaines de ces mesures ont eu un effet pervers sur la balance commerciale et des stratégies ont été mises en place pour renforcer la compétitivité des entreprises camerounaises sur les plans national et international (INS, 2015).
Le SNIS est peu performant. L’estimation des indicateurs de santé est fortement dépendante des enquêtes réalisées avec des fréquences codifiées mais incertaines.
Concernant le financement de la santé, la contribution du gouvernement reste faible (une moyenne de 5% du budget de l’Etat alloué à la santé) au regard des engagements internationaux pris. En effet, les dépenses de santé reposaient majoritairement sur les ménages (70,3% soit environ 474,5 milliards de FCFA) et les PTF (7,11%).