L’élimination des besoins non satisfaits passe par la promotion de la planification familiale. Le désir de grossesse, la sous-fécondité, lʼinterdiction religieuse ou les oppositions provenant  du mari ou dʼautres personnes, lʼaccessibilité limitée aux produits contraceptifs sont les freins à la pratique contraceptive. Les adolescentes  ont  essentiellement  besoin  dʼespacer leurs  naissances,  tandis  que  les  femmes  adultes  souhaitent limiter leur descendance. Les femmes des régions de lʼAdamaoua, du Nord et de lʼExtrême-Nord  ont  les  prévalences  contraceptives  les  plus  faibles. Il est donc question de garantir  la  disponibilité  et  lʼaccessibilité  gratuite  ou  à  moindre  coût  des produits  contraceptifs  et  des  services  de  santé  reproductive  de  bonne qualité. Pour les adolescentes, les méthodes  réversibles  à  plus  ou  moins longue durée dʼaction doivent être disponibles et  leur utilisation  encouragée. Pour  les  femmes  adultes, il faut  davantage  rendre  disponibles  et  encourager lʼutilisation  des  méthodes  permanentes   ou  à longue durée. Dans  les  régions  septentrionales,  il  y  a  lieu  dʼimpliquer  davantage  les  leaders  dʼopinion,  les chefs de communautés, les responsables religieux et les conjoints.